« L’éducation thérapeutique s’entend comme un processus de renforcement des capacités du malade et/ou de son entourage à prendre en charge l’affection qui le touche, sur la base d’actions intégrées au projet de soins. Elle vise à rendre le malade plus autonome par l’appropriation de savoirs et de compétences afin qu’il devienne l’acteur de son changement de comportement, à l’occasion d’évènements majeurs de la prise en charge (initiation du traitement, modification du traitement, événement intercurrents,…) mais aussi plus généralement tout au long du projet de soins, avec l’objectif de disposer d’une qualité de vie acceptable. »
L’éducation thérapeutique vise à aider les patients et leur entourage à comprendre la maladie et ses traitements, à coopérer avec les soignants, à vivre plus sainement, et à maintenir ou améliorer leur qualité de vie.
Elle devrait permettre aux patients d’acquérir et de conserver les capacités de compétences qui les aident à vivre de manière optimale avec leur maladie. Il s’agit par conséquent, d’un processus permanent, intégré dans les soins, et centré sur le patient.
La maladie chronique implique autant pour le soignant que pour le patient de renoncer à l’idée de pouvoir guérir.
L’objectif est d’éviter l’apparition de complications. Il s’agit de permettre à des patients souffrant déjà de complications de les contrôler et d’éviter ainsi l’invalidité.
Dans tous les cas, l’objectif est de les rendre autonomes.
L’autonomie n’est pas l’indépendance, le fait de ne dépendre de rien ni de personne. Le patient chronique est dépendant du traitement, des règles hygiéno-diététiques, voire même des soignants. Pour lui, être autonome, c’est pouvoir vivre avec sa pathologie.